Recherche, tradition et innovation

Depuis mon arrivée au vignoble en 2001, j’ai eu la chance de pouvoir participer à de très nombreuses journées techniques de grande qualité. La cellule Terroir de l’INRA terminait un travail exemplaire avec l’Atlas des Terroirs de l’Anjou.

Longtemps animée par Clément Baraut, la cellule de recherche et développement de la Chambre d’agriculture nous a fait avancer vers l’agriculture biologique, puis vers la biodynamie avec des intervenants remarquables comme Pierre Masson, Dominique Massenot.

Nous avons plus récemment réfléchi avec François Dal qui fait des recherches très novatrices sur les maladies du bois qui sont en train de ravager la vigne. Le travail du sol, l’utilisation des plantes, le rôle des insectes, la qualité de la pulvérisation, les composants aromatiques du vin (avec Maurice Chassin) sont des sujets que nous avons pu aborder durant une ou plusieurs journées de formation.

En 2014, nous avons constitué un groupe de travail de vignerons bios sur la maturité du raisin avec Vivelys et le logiciel Diostème. Certains d’entre nous vinifient avec grand succès totalement sans soufre, d’autres maitrisent le travail du sol, la croissance de la plante grâce à des expérimentations qu’ils partagent.

Enfin, il y a actuellement une recherche plus historique menée par Patrick Baudouin avec différents spécialistes sur le cépage Chenin.
Nous sommes en Anjou dans un environnement qui aime la tradition mais cherche constamment à innover pour aller vers l’excellence de l’expression du terroir.

En tant que Présidente de Savennières pendant 6 ans, j’ai plutôt cherché à innover dans la communication évènementielle, et digitale et sur des contenus sur notre AOC destinés aux sommeliers et aux journalistes.